Nous lisons dans le catéchisme de l'Eglise catholique :
« C'est "l'amour jusqu'à la fin" (Jn 13,1) qui confère sa valeur de rédemption et de réparation, d'expiation et de satisfaction au sacrifice du Christ. Il nous a tous connus et aimés dans l'offrande de sa vie (cf. Ga 2,20 ; Ep 5,2 5,25) » (CEC 616).
C'est donc l'amour qui fait que quelque chose peut devenir une authentique expiation.
C'est donc aussi l'amour qui fait qu'un acte peut devenir un acte de réparation.
La peine n'est pas en soi une expiation, c'est l'acte de foi et d'amour, et c'est la volonté de s'amender, qui en fait une expiation (cf. CEC 2266).
Aimer Marie Immaculée, qui nous stimule à la conversion et à la sanctification, c'est donc une magnifique « expiation ». Le monastère cistercien de Zirc (Hongrie), par exemple, l'avait bien compris.
Les apparitions de Fatima (Portugal) ont demandé de faire réparation au saint Coeur du Christ offensé notamment par les sacrilèges contre sa présence eucharistique, et au Coeur immaculé de Marie offensé en particulier par cinq blasphèmes particuliers.
F. Breynaert