Au Laus (France), la Vierge apparaît durant de nombreuses années (1664- 1718) à Benoîte Rencurel et le Laus est devenu un haut lieu de la réconciliation : « Combien de personnes ont dit que le Laus était le refuge des pécheurs, là où Dieu les inspire de faire de bonnes confessions, lève la honte de ceux qui ne les osent pas dire, assistés des avis de Benoîte qui leur découvre tout leur intérieur, leur donne courage le temps de bien s'examiner, et de bons confesseurs qui les renvoient très contents! » (Manuscrits du Laus, Pierre Gaillard)[1].
A la Salette (France), le 19 septembre 1851, l'apparition dit : « Il viendra une grande famine. Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront. Les autres feront pénitence par la famine. »
A Lourdes (France), le 25 février 1858, les messages sont répétés : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !.... » ; « Vous prierez Dieu pour les pécheurs. » ; « Allez baiser la terre en pénitence pour la conversion des pécheurs. »
A Fatima (Portugal), le 13 juillet 1917, le troisième secret comporte cet appel : « L'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte : Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! »
A l'Ile Bouchard (France 1947), la Vierge apparaît à quatre petites filles : « Priez-vous pour les pécheurs ? »
A Amsterdam (Pays Bas 1945-1959), La Vierge Marie apparaît à Ida Peerdeman et demande à l'Eglise « des vues larges, plus sociales » (29 août 1945), la mise en pratique des encycliques (7 octobre 1945) ; après une vision symbolique montrant les pauvres présents en foule à la crèche mais absents des églises vides, elle dit : « Maintenant, partageons. Tel était l'Esprit qu'ils n'ont pas compris » (7 mai 1949). De plus, l'apparition enseigne une prière pour préserver le monde « de la corruption... ».
A Kibého (Rwanda, apparition reconnue en 2001), durant le carême de l'année 1983, Anathalie est « invitée » à vivre un jeûne et un silence extraordinaire sans manger ni boire, sauf recevoir chaque jour la eucharistie, « pour suivre Jésus au désert », et pour commémorer et méditer les souffrances de la passion de Jésus endurées le vendredi saint, où il eut également faim et soif. Ce jeûne a duré deux semaines, dont une semaine sans eau (!). (Par la suite, Anathalie n'a pas répété l'expérience de sa propre initiative ni conseillé à d'autres de le faire).
A Itapiranga (Brésil, apparition reconnue en 2009), l'apparition demande : "Je vous demande de renoncer au péché et au mal avant que n'arrive le grand châtiment dans le monde, parce que, sinon, vous serez perdus car vous n'aurez pas voulu apprendre à aimer et à pardonner." (25 février 2012)
Source : les articles donnés en bas de page.
Synthèse Françoise Breynaert