Les paroisses sont les structures de bases de l'Eglise.
Chaque paroisse représente habituellement quelques centaines d'habitants. Les fidèles y reçoivent les sacrements, les défunts sont enterrés dans le cimetière paroissial.
L'unité de la paroisse assure l'efficacité des sanctions, le soutien spirituel des fidèles et la subsistance du curé.
Le curé est désigné par le fondateur ou le propriétaire de l'église : évêque, abbaye ou prieuré, seigneur.
Durant la messe dominicale, le curé lit aussi les édits et les ordonnances du pouvoir, annonce les mises en ventes et les citations de témoins devant les tribunaux. Le curé forme les futurs clercs.
L'Eglise sert aussi de maison du peuple.
L'église tient lieu de marché couvert, elle constitue un abri pour les pèlerins. Elle sert souvent de grenier : les statuts synodaux rappellent souvent que l'église doit être tenue dans un état décent.
Les paroisses sont en lien avec l'Eglise romaine.
L'Eglise interdit les armes meurtrières, les joutes de chevaliers, l'utilisation de troupes mercenaires... Mais... en vain !
Les décisions des conciles généraux réunis par les papes se répandent partout et poursuivent l'œuvre de redressement du clergé[1].
Les synodes diocésains poursuivent le renouveau pastoral.
Il faut
- Pourvoir au baptême de tous,
- Donner à chaque pénitent les conseils et les remèdes appropriés, préserver absolument le secret de la confession.
- Mettre en valeur le sacrement de mariage.
[1] Le 2° concile de Latran (1139), le 3° concile de Latran (1179) et le quatrième concile de Latran (1215)
Extraits de : Paul Christophe,
L'Eglise dans l'histoire des hommes, Droguet Ardent, 1982, p. 384-396