Elle naît le 6 janvier 1256, et meurt le 17 novembre 1301 ou 1302.
Benoît XVI nous en parle :
Une bénédictine...
« Gertrude la Grande, dont je voudrais vous parler aujourd'hui, nous conduit cette semaine aussi au monastère [bénédictin] de Helfta, où sont nés certains des chefs-d'œuvre de la littérature religieuse féminine latino-allemande. [...]
quitte la négligence et devient ardente...
Sa biographe indique deux directions de ce que nous pourrions définir sa «conversion» particulière: dans les études, avec le passage radical des études humanistes profanes à celles théologiques, et dans l'observance monastique, avec le passage de la vie qu'elle qualifie de négligente à la vie de prière intense, mystique, avec une exceptionnelle ardeur missionnaire. [...]
En particulier, deux faveurs lui sont plus chères que toutes les autres, comme Gertrude l'écrit elle-même:
«La première est l'empreinte que vous avez formée sur mon cœur, par les splendides joyaux de vos plaies sacrées.
La seconde est cette blessure d'amour si profonde et si efficace que, (dussé-je vivre mille ans dans le plus complet délaissement), je goûterais sans cesse un bonheur ineffable au souvenir de ces deux bienfaits. Ils me seraient à chaque heure une source suffisante de consolation, de lumière et de gratitude.
Pour ajouter à ces faveurs, vous m'avez encore admise à l'incomparable familiarité de votre tendresse, en m'offrant l'arche très noble de votre divinité, c'est-à-dire votre Cœur sacré, pour que j'y trouve mes délices [...].
Enfin vous m'avez donné pour avocate votre très douce Mère la bienheureuse Vierge Marie, me recommandant plusieurs fois à elle avec autant de tendresse qu'en mettrait un époux à confier à sa propre mère l'épouse qu'il s'est choisie.»
(Les Révélations, II, 23). » [1]
[1] Cf. Benoît XVI, audience du 6 octobre 2010.
Benoît XVI