Cette fête a un jour de préparation, le 5 août, et se termine le 13 août .
Cette fête est née en Palestine, probablement pour la dédicace d’une église sur le mont Thabor, et elle a été reçue dans les églises d’Orient entre le 5° et le 7° siècle.
Avant sa passion, le Christ est apparu aux apôtres dans sa gloire et le Père est venu témoigner de sa divine filiation. Ce miracle a confirmé la foi des apôtres avant la grande épreuve où ils virent leur Seigneur bafoué et crucifié. Le Christ transfiguré est apparu entre Moïse et Elie, ce qui est riche de signification.
La fête de la transfiguration est aussi la démonstration de ce qu’est devenue notre nature unie à la divinité et de ce qu’elle sera chez les élus après le second avènement du Seigneur. Tout en demeurant dans cette vie, il nous est donné, par une constante ascension dans le sentier des divins commandements, de parvenir peu à peu au sommet du Thabor pour y jouir, dans la contemplation, de la gloire de notre Dieu…
La Vierge Marie intercède et nous accompagne dans ce cheminement spirituel, comme en témoignent ces belles prières, choisies parmi les nombreuses prières de la liturgie de ce jour :
Vepres
Tropaire :
Tu t’es transfiguré sur la montagne, ô Christ notre Dieu, laissant tes disciples contempler ta gloire autant qu’ils le pouvaient :
Fais briller aussi sur les pécheurs que nous sommes ton éternelle clarté par les prières de la Mère de Dieu,
Source de lumière, gloire à toi.
Matines
Ode 9
Immortel s’est révélé celui que tu as mis au monde,
Et Dieu lui-même a voulu sortir de ton sein :
Revêtu de notre chair, il a paru sur la terre
Pour converser avec les hommes.
O Mère de Dieu, d’un seul cœur nous te magnifions.
Voyant ce prodige étrange et nouveau,
Puis entendant la voix du Père sur le Thabor,
Les serviteurs du Verbe divin s’écrièrent :
Voici l’empreinte de l’original*,
voici vraiment notre sauveur
Fidèle image de Celui qui est,
Marque immuable et sans changement,
Fils et Verbe, sagesse et bras,
Force de la droite du Très Haut,
Nous te chantons avec le Père et l’Esprit.
Jésus est l’empreinte de Dieu dans le sens où Jésus a dit :
« Qui m’a vu, a vu le Père » (Jn 14, 9).
Divine liturgie
Mégalynaire :
Immortel s’est révélé celui que tu as mis au monde,
Et Dieu lui-même a voulu sortir de ton sein :
Revêtu de notre chair, il a paru sur la terre
Pour converser avec les hommes.
O Mère de Dieu,
D’un seul cœur nous te magnifions.
Lectures : 2 P 1, 10-19 ; Mt 17, 1-9.
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Guillaume Denis, Le Spoutnik : Nouveau Synecdimos, Diaconie Apostolique, Parme 1997 ; Paris 2001, p. 945-959