Vêpres du samedi saint - Vigile pascale et liturgie de saint Basile
[Les vêpres du samedi saint nous font entrer dans la joie de la résurrection de Jésus.
La Résurrection de Jésus est sa victoire sur le mal, le péché et la mort. Elle projette sur la mère de Jésus une lumière glorieuse puisque par la Vierge Marie Jésus s’est incarné et il a pu entreprendre le grand combat de la passion.]
Lucernaire (extrait)
Chantons celle qui est la gloire de l’univers*
éclose en notre humanité*,
la Mère du Seigneur, la porte du ciel,*
la Vierge Marie, celle que chantent les célestes esprits, la parure et l’ornement des fidèles,*
car elle est devenue le ciel,*
le temple de la divinité ; elle a renversé la barrière d’inimitié*
et nous a ramené la paix en nous ouvrant les portes du royaume ; tenant en elle l’ancre de la foi,*
nous avons pour défenseur le Seigneur qu’elle enfanta ;*
prend courage désormais, prends courage peuple de Dieu, car le Seigneur combat tes ennemis*,
le Seigneur tout puissant.
Guillaume Denis, Le Spoutnik : Nouveau Synecdimos,
Diaconie Apostolique, Parme 1997 ; Paris 2001, p. 576
Matin de Pâque, office de matines
[L’office des matines établit un lien entre la résurrection de Jésus et sa naissance virginale (ode 6), et un lien entre l’hommage des mages à l’enfant tendrement emmailloté de langes et l’hommage des saintes femmes au Christ cruellement enveloppé du suaire (Ikos).
L’ode 9 chante la Mère de Dieu dans la joie de la résurrection, le tropaire final aussi, en s’émerveillant sur la Mère d’un tel Fils…]
Ode 6 :
Sans briser les scellés, ô Christ, tu t’es levé du tombeau, toi qui de la Vierge étais sorti sans briser le sceau de la virginité, et tu nous a rouvert les portes du paradis.
Ikos :
[C’est le soleil antérieur au soleil, jadis descendu au tombeau, que les Myrophores cherchaient comme le jour, avant l’aurore se hâtant et l’une à l’autre se disant :]
O mes chères amies, allons embaumer le corps vivifiant de celui qui, au sépulcre enseveli, après sa chute relève Adam ; allons, hâtons-nous et comme les Mages nous prosternant, offrons la myrrhe en hommage à celui qui n’est plus de langes, mais d’un suaire enveloppé. ; et dans les larmes crions-lui : Lève-toi, Seigneur, toi qui nous sauves en nous accordant la résurrection.
Ode 9 :
Resplendis de lumière, nouvelle Jérusalem, car la gloire du Seigneur a brillé sur toi. Exulte et danse de joie, fille de Sion ; réjouis-toi aussi, Mère de Dieu, en ce jour où ressuscite ton Fils.
Tropaire :
Réjouis-toi, demeure sanctifiée, divin tabernacle du Très Haut ; Mère de Dieu, c’est par toi que nous est donnée la joie, et nous crions : tu es bénie entre les femmes, Souveraine immaculée.
Guillaume Denis, Le Spoutnik : Nouveau Synecdimos,
Diaconie Apostolique, Parme 1997 ; Paris 2001, p. 605-614.