Jésus n'a pas aboli la Loi du Sinaï, mais il l'a accompli (cf. Mt 5,17-19) avec une telle perfection (cf. Jn 8,46) qu'il en révèle le sens ultime (cf. Mt 5,33) et qu'il rachète les transgressions contre elle (cf. He 9,15). (CEC 592)
Jésus a vénéré le Temple en y montant aux fêtes juives de pèlerinage et il a aimé d'un amour jaloux cette demeure de Dieu parmi les hommes. Le Temple préfigure son Mystère. S'il annonce sa destruction, c'est comme manifestation de sa propre mise à mort et de l'entrée dans un nouvel âge de l'histoire du salut, où son Corps sera le Temple définitif. (CEC 593)
Jésus a posé des actes, tel le pardon des péchés, qui l'ont manifesté comme étant le Dieu Sauveur lui-même (cf. Jn 5,16-18). Certains Juifs, qui, ne reconnaissant pas le Dieu fait homme (cf. Jn 1,14), voyaient en lui "un homme qui se fait Dieu" (Jn 10,33), l'ont jugé comme un blasphémateur. (CEC 594)
CEC : Catéchisme de l'Eglise catholique, 1998, § 592-594