A la lumière de la symbolique de l’arbre de vie

A la lumière de la symbolique de l’arbre de vie

Saint Louis-Marie de Montfort s'exprimer avec la symbolique de l’arbre de vie (VD 164 ; SM 67-78).

L’arbre de vie est celui du jardin de la Création (Genèse 2).

L'arbre de vie rappelle le lien de l’homme avec le Créateur.

L’homme a tout intérêt à se rapprocher de sa source, du jaillissement créateur de Dieu.

L’arbre de vie est un symbole issu de l’histoire du peuple hébreu et représente la Torah, qui est tout autant l'histoire de la libération d'Egypte que la loi donnée au Sinaï). La dynamique spirituelle en jeu est essentiellement une libération de l’esclavage tyrannique du démon (Cf. SM 34).

Décrire la vie spirituelle comme la culture d’un arbre inscrit cette vie spirituelle dans la durée, et stimule la persévérance dans toute la vie.

C’est aussi un symbole qui évoque le don de Dieu et sa fidélité : le Saint Esprit plante l’arbre de vie dans un cœur (SM 67), c’est un don objectif, irrévocable, comme aussi le don du baptême.

L’arbre de vie convient pour exprimer le paradoxe de la kénose et de la glorification :

L'arbre de vie indique à la fois une direction ascendante (les branches) et une direction descendante (les racines), et ce paradoxe est nécessaire à la vie de l’arbre, ce n’est pas une contradiction. L’arbre a-t-il moins de liberté de s’être enraciné ? La question est absurde, sans racines c’est un arbre mort.

De même, toute la spiritualité de Montfort est un véritable enracinement en Dieu par Marie, un choix d’Alliance.

L'arbre de vie est orienté vers la vie.

Tout arbre est orienté vers la lumière, et l'arbre de vie porte un fruit de vie.


Abréviations :

SM Le Secret de Marie

VD Traité de la vraie dévotion à la Vierge


F. Breynaert

Extraits de F. Breynaert, L’arbre de vie,

5D=details&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="D’un mot grec qui signifie «rassembler».Au sens courant, c’est le sig..." class="definition_texte">symbole central de théologie de saint Louis-Marie de Montfort,

Parole et Silence, Paris 2006, p. 173-174. (thèse de doctorat).