Marie remet son âme entre les mains de son Fils, elle meure donc et est mise au tombeau :
« Prêtres assemblés, rois, princes, chœurs de vierges, venez, accourez avec tout le peuple chanter ensemble l’epitaphion, car Celle qui est souveraine de toutes choses veut remettre son âme demain dans les mains de son Fils pour être transférée à la gloire éternelle. » (14 août, 3e stichère de Vêpres pour le psaume 140)
« Celle qui est plus exaltée que les cieux, plus glorieuse que les chérubins, plus digne de louange que toute la création ; celle qui à cause de son éminente pureté devint la demeure de l’Etre éternel remet aujourd’hui son âme dans les mains de son Fils ; avec elle l’univers est rempli d’allégresse et une grande miséricorde nous est donnée. » (14 août, 4e Apostiche de Vêpres)
« Tu remis ton âme dans les mains de Celui qui s’incarna de toi pour nous, ton Créateur et Dieu la transféra à une vie incorruptible ; Ainsi nous te bénissons avec révérence, toi la seule pure et sans tache ; nous te confessons tous comme étant vraiment la mère de Dieu et nous crions : Pire le Christ auquel tu es passée de sauver nos âmes. » (2e Kathisme au début de l’Orthos, 14 Août (grec), 16 août, 17 août (grec et slave), 20 Août (grec))
Marie ne reste pas au tombeau :
« Ce n’est pas un char de feu qui te transporta de la terre au ciel comme le juste Elie, mais le soleil de justice lui-même, qui reçu dans ses mains ton âme très juste, toute immaculée, la reposa en Lui, te transféra merveilleusement et t’honora dans une joie inconcevable. » (17 août 1e stichère de Vêpres pour le psaume 140)
« O merveille admirable, la source de la vie est mise au tombeau ; le tombeau devient l’échelle du ciel. » (15 août, 1e stichère de Vêpres pour le psaume 140 (grandes vêpres) ; 16 août, 3e Apostiche de Vêpres (grec))
« Le divin tombeau reste vide de ton corps, mais plein de grâce. Il est pour nous la source d’un fleuve de guérisons et met fin aux maladies, très Mère de Dieu. » (14 août, 1e canon des matines, 2e stichère de la 7e ode)
« Le tombeau et la mort ne purent retenir la Théotokos, toujours vigilante dans ses prières, espoir inébranlable dans ses intercessions ; Celui qui habita dans son sein toujours vierge la transféra à la vie, Elle, la mère de la vie. » (kontakion de l’Assomption)
« Dieu, Roi de toutes choses, te donne ce qui dépasse la nature ; comme il te garda vierge quand tu enfantas, ainsi il garda ton corps incorruptible dans le tombeau et te glorifia d’une divine métastase en te glorifiant comme un Fils rendant honneur à sa Mère. » (15 août, 1e canon des matines, 2e stichère du 6e ode)
Marie a une mission céleste :
« Ayant conçu sans semence et enfanté sans corruption tu revêtis la nouvelle incorruptibilité de l’Esprit. Mère de la vie et Reine de tous, tu as été transférée, O Vierge, à la vie immatérielle ; de là, tu as été manifestée vraiment comme une Mère, déversant sur nous des flots de vie, O immaculée Mère de Dieu. Prie ton Fils et Dieu d’accorder la rémission des péchés à ceux qui se prosternent avec foi devant ta divine dormition. » (16 août, Kathisme après la 3e ode)
« En s’en allant, la toute immaculée dit à son Fils comme en levant les mains, ces mains qui avec l’assurance d’une mère avaient embrassé Dieu : ceux que tu m’as acquis, gardes-les pour les siècles ; ils te crient : Rachetés chantons le seul Créateur et exaltons-Le à jamais. » (15 août, 1e canon des matines, 3e stichère de la 8e ode).