338.1 La route qui mène à Séphet quitte la plaine de Chorazeïn pour s’élever vers un groupe de montagnes assez importantes et couvertes de végétation. Un cours d’eau en descend et se dirige certainement vers le lac de Tibériade.
Les pèlerins attendent au pont où doivent arriver les autres envoyés au lac de Mérom. Ils n’ont pas longtemps à attendre. Ponctuels au rendez-vous, les huit apôtres arrivent rapidement et se joignent joyeusement au Maître et à leurs compagnons en rapportant comment s’est déroulé leur voyage, béni par certains miracles faits à tour de rôle par “ tous les apôtres ”, disent-ils. Mais Judas rectifie :
« Excepté par moi, qui ne suis parvenu à rien. »
Il lui est très pénible d’avouer ce fait qui l’humilie.
« Nous t’avons dit que c’était parce que nous étions en présence d’un grand pécheur » lui répond Jacques, fils de Zébédée.
Et il explique :
« Tu sais, Maître ? C’était Jacob, qui était très malade. Et c’est pour cela qu’il t’appelle, car il a peur de la mort et du jugement de Dieu. Mais il est plus avare que jamais, maintenant qu’il prévoit un vrai désastre pour ses récoltes, très endommagées par la gelée. Il a perdu tout le grain de semence et ne peut en semer d’autre, car il est malade et sa servante est épuisée de fatigue et de faim. En effet, il économise même la farine pour le pain, pris comme il l’est par la peur de ne plus rien avoir à manger un jour. Et la servante n’arrive pas à cultiver le champ. Nous avons peut-être péché, car nous avons travaillé tout le vendredi et même après le crépuscule, jusqu’à la dernière heure du jour, en allumant des flambeaux et des feux de bois pour y voir. Nous avons cultivé une grande surface de terrain. Philippe, Jean et André savent y faire et moi aussi. Nous avons travaillé… Derrière nous, Simon, Matthieu et Barthélemy ameublissaient les sillons du grain mort-né, et Judas est allé demander en ton nom un peu de semence à Jude et Anne, en leur promettant notre visite pour aujourd’hui. Il en a obtenu, et de la meilleure qualité. Alors nous avons dit: “ Demain nous sèmerons. ” C’est pour cela que nous avons tardé un peu. Nous avons commencé au début du crépuscule. Que l’Eternel nous pardonne en raison du motif pour lequel nous avons péché. Judas, pendant ce temps, restait près du lit de Jacob pour le convertir. Lui, il sait parler mieux que nous. Du moins, c’est ce qu’ont voulu dire aussi Barthélemy et Simon le Zélote. Mais Jacob était sourd à tout raisonnement. Il voulait guérir parce que la maladie lui coûte cher et il insultait sa servante comme une bonne à rien. Comme il disait : “ Je me convertirai si je guéris ”, Judas, pour le calmer, lui a imposé les mains. Mais Jacob est resté aussi malade qu’avant. Judas, découragé, nous l’a dit. Nous avons essayé, nous aussi, avant de nous coucher, mais nous n’avons pas obtenu de miracle. Maintenant, Judas prétend que c’est parce qu’il est dans ta disgrâce pour t’avoir déplu, et il en est humilié. Mais nous, nous soutenons que c’est parce qu’il se trouvait en présence d’un pécheur obstiné, qui exige d’obtenir tout ce qu’il veut en posant des conditions et en donnant des ordres à Dieu lui-même. Qui a raison ?
– Vous sept. Vous avez dit la vérité.
338.2 Et Jude et Anne ? Dans quel état sont leurs champs ?
– Un peu abîmés, mais eux ont des ressources et tout est déjà réparé. Mais ils sont bons, eux ! Tiens : ils t’envoient cette offrande et ces vivres. Ils espèrent te voir quelquefois. Ce qui attriste, c’est l’état d’âme de Jacob. J’aurais voulu guérir son âme plutôt que son corps…, dit André.
– Et aux autres endroits ?
– Ah ! Nous avons guéri quelqu’un sur la route de Déberet, près du village. C’est Matthieu qui a opéré la guérison. Il s’agissait d’un malade fiévreux qui revenait de chez un médecin qui le donnait pour perdu. Nous sommes restés chez lui et la fièvre n’est pas revenue, du crépuscule à l’aurore. Il affirmait se sentir bien et fort. Puis, à Tibériade, c’est André qui a guéri un passeur qui s’était cassé l’épaule en tombant sur le pont. Il lui a imposé les mains et son épaule a guéri. Imagine-toi cet homme ! Il a voulu nous amener sans payer à Magdala et à Capharnaüm, puis à Bethsaïde, et il est resté là parce que les disciples Timon d’Aéra et Philippe d’Arbel s’y trouvent, ainsi qu’Hermastée et Marc, fils de Josias, un de ceux qui ont été délivrés[64] du démon près de Gamala. Le passeur Joseph veut aussi être disciple… Les enfants, chez Jeanne, se portent bien. Ils ne semblent plus les mêmes. Ils étaient dans le jardin et jouaient avec Jeanne et Kouza…
– Je les ai vus. J’y suis passé moi aussi. Continuez.
– A Magdala, c’est Barthélemy qui a converti un cœur vicieux et qui a guéri un corps vicieux. Comme il a bien parlé ! Il a montré que le désordre de l’esprit produit le désordre corporel, et que toute concession à la malhonnêteté dégénère en perte de la tranquillité, de la santé et enfin de l’âme. Quand il l’a vu repenti et convaincu, il lui a imposé les mains, et l’homme a été guéri. Ils voulaient nous retenir à Magdala. Mais nous avons obéi, et après la nuit nous avons repris la route vers Capharnaüm. Il s’y trouvait cinq personnes qui demandaient une grâce de toi. Et ils étaient sur le point de repartir, découragés. Nous les avons guéris. Nous n’avons vu personne car nous avons aussitôt rembarqué pour Bethsaïde, pour éviter des questions d’Eli, d’Urie et de leurs compagnons.
338.3 A Bethsaïde ! Mais à ton tour, André, raconte à ton frère, achève Jacques, fils de Zébédée, qui a toujours parlé.
– Ah ! Maître, ah, Simon ! Si vous aviez pu voir Marziam ! Il est méconnaissable…
– Malheur ! Il n’est tout de même pas devenu une femme ? s’exclame Pierre.
– Non, pas du tout ! C’est un beau jeune homme, grand et mince grâce à sa rapide croissance… Quelque chose de merveilleux ! Nous avons eu du mal à le reconnaître. Il est grand comme ta femme et comme moi…
– Ah, bien ! Ni Porphyrée, ni toi, ni moi, nous ne sommes des palmiers ! On pourrait tout au plus nous comparer à des pruniers…, dit Pierre, qui pourtant jubile en entendant dire que son fils adoptif s’est développé.
– Oui, mon frère. Mais aux Encénies il n’était encore qu’un enfant qui avait du mal à nous arriver aux épaules. C’est aujourd’hui un vrai jeune homme par la taille, la voix et le sérieux. Il a fait comme ces arbres dont la croissance stagne pendant des années et qui, au moment où l’on ne s’y attend pas, ont un développement stupéfiant. Ta femme a eu beaucoup de travail pour allonger ses habits et lui en coudre des neufs. Et elle les fait avec de grands ourlets et de gros plis à la taille justement parce qu’elle prévoit que Marziam va encore grandir. Et puis il croît en sagesse. Maître, l’humilité sage de Nathanaël ne t’avait pas averti que, pendant presque deux mois, Barthélemy a servi de maître au plus petit et au plus héroïque des disciples, qui se lève avant le jour pour mener paître les brebis, casser du bois, puiser de l’eau, allumer le feu, balayer, aller aux commissions par amour pour sa mère adoptive, et puis, l’après-midi et jusque tard dans la nuit, il étudie et écrit comme un petit docteur. Imagine-toi : il a réuni tous les enfants de Bethsaïde et, le sabbat, il leur fait des petites instructions évangéliques. Ainsi les petits, que l’on exclut de la synagogue pour qu’ils ne dérangent pas les réunions, ont-ils leur journée de prière comme les grands. Et les mères me rapportent qu’il est beau de l’entendre parler et que les enfants l’aiment et lui obéissent avec respect en devenant meilleurs. Quel disciple il fera !
– Mais voyez-vous ça ! Voyez-vous ça ! Je… je suis ému… Mon Marziam ! Mais déjà à Nazareth, hein, quel héroïsme il a montré pour… cette petite fille… Rachel, pas vrai ? »
Pierre s’est arrêté à temps, en rougissant par peur d’avoir trop parlé.
Heureusement Jésus vient à son secours et Judas est pensif et distrait, ou il feint de l’être. Jésus dit :
« Oui, Rachel. Tu te rappelles bien. Elle est guérie, et les champs donneront beaucoup de grain. Nous y sommes passés, Jacques et moi. Le sacrifice d’un enfant juste a une grande puissance.
– A Bethsaïde, c’est Jacques qui a fait un miracle pour un pauvre estropié, et Matthieu, en route vers la maison de Jacob, a guéri un enfant. Et aujourd’hui précisément, sur la place de ce village près du pont, Philippe et Jean ont guéri, le premier un homme qui avait les yeux malades, et le second un enfant possédé.
338.4 – Vous avez tous bien agi, très bien agi. Maintenant, nous marchons jusqu’à ce village sur les pentes, et nous allons nous arrêter dans quelque maison pour dormir.
– Et toi, mon Maître, qu’as-tu fait ? Comment va Marie ? Et l’autre Marie ? demande Jean.
– Elles vont bien et vous saluent tous. Elles sont en train de préparer des vêtements et ce qu’il faut pour le pèlerinage de printemps. Et elles sont impatientes de le faire pour rester avec nous.
– Suzanne et Jeanne également, ainsi que notre mère, ont le même enthousiasme » dit encore Jean.
Barthélemy intervient :
« Ma femme aussi, avec ses filles, veut venir cette année, après tant d’autres, à Jérusalem. Elle assure que jamais plus ce ne sera beau comme cette année… Je ne sais pourquoi elle le dit, mais elle soutient qu’elle le sent dans son cœur.
– Alors la mienne aussi viendra sûrement. Elle ne me l’a pas dit… Mais ce que fait Anne, Marie le fait toujours, dit Philippe.
– Et les sœurs de Lazare ? Vous qui les avez vues… demande Simon le Zélote.
– Elles obéissent en souffrant à l’ordre du Maître et à la nécessité… Lazare est très malade, n’est-ce pas, Judas ? Il reste presque constamment couché. Mais elles attendent le Maître avec beaucoup d’impatience, répond Thomas.
– La Pâque va bientôt arriver et nous irons chez Lazare.
– Mais toi, qu’as-tu fait à Nazareth et à Chorazeïn ?
– A Nazareth, j’ai salué ma famille et mes amis ainsi que les parents des deux disciples. A Chorazeïn, j’ai parlé dans la synagogue et j’ai guéri une femme. Nous avons fait halte chez la veuve qui a perdu sa mère. C’est une douleur, certes, mais en même temps un soulagement à cause de son peu de ressources et du temps que lui prenaient les soins donnés à l’infirme qui empêchaient la veuve de travailler. Elle s’est mise à filer pour le compte des autres, mais elle n’est plus désespérée. Elle est assurée du nécessaire et elle en est satisfaite. Joseph va chaque matin chez un menuisier du “ Puits de Jacob ” pour apprendre le métier.
338.5 – Les habitants de Chorazeïn sont-ils meilleurs ? demande Matthieu.
– Non, Matthieu. Ils sont de plus en plus mauvais » reconnaît franchement Jésus. « Et ils nous ont maltraités. Les plus puissants, naturellement, pas le simple peuple.
– C’est vraiment un mauvais endroit. Il ne faut plus y aller, dit Philippe.
– Ce serait une souffrance pour le disciple Elie, tout comme pour la veuve et la femme guérie aujourd’hui, et pour les autres qui sont bons.
– Oui, mais ils sont si peu nombreux que… moi, je ne m’occuperais plus de ces gens-là. Tu l’as dit : “ Impossible de les travailler ”, riposte Thomas.
– La résine est une chose, les cœurs en sont une autre. Il en restera quelque chose, comme une semence enfouie sous des mottes très compactes. Il faudra beaucoup de temps pour que cela perce, mais finalement cela se produira. Ainsi en est-il de Chorazeïn. Un jour, ce que j’ai semé poussera. Il ne faut pas rendre les armes dès les premières défaites.
338.6 Ecoutez cette parabole. On pourrait l’intituler : “ La parabole du bon cultivateur. ”
Un riche avait une grande et belle vigne dans laquelle se trouvaient des figuiers de différentes qualités. L’un de ses serviteurs était préposé à la vigne, un vigneron expérimenté qui pratiquait aussi la taille des arbres fruitiers. Il faisait son devoir par amour pour son maître et pour les arbres. Tous les ans, à la belle saison, le riche venait à plusieurs reprises à sa vigne pour voir mûrir les raisins et les figues et les goûter, en les cueillant sur les arbres de ses propres mains. Un jour, donc, il se dirigea vers un figuier d’un excellente espèce, l’unique arbre de cette qualité qui existait dans cette vigne. Mais ce jour aussi, comme les deux années précédentes, il le trouva tout en feuilles et sans aucun fruit. Il appela le vigneron et lui dit : “ C’est la troisième année que je viens chercher des fruits sur ce figuier et je n’y trouve que des feuilles. Manifestement, cet arbre ne donnera jamais de figues. Coupe-le donc. Il est inutile qu’il reste ici à prendre de la place et de ton temps, sans rien rapporter. Scie-le, brûle-le, nettoie le terrain de ses racines et plante à sa place un nouvel arbre. D’ici quelques années, il donnera des fruits. ” Le vigneron, qui était patient et dévoué, répondit : “ Tu as raison. Mais laisse-moi encore faire cette année. Au lieu de le scier, je vais bêcher tout autour avec encore plus de soin, y mettre du fumier et l’émonder. Qui sait s’il ne va pas alors porter du fruit ? Si, après ce dernier essai, il ne donne rien, j’obéirai à ton désir et je le couperai. ”
Chorazeïn, c’est le figuier stérile. Moi, je suis le bon Cultivateur, et vous, vous êtes le riche impatient. Laissez faire le bon Cultivateur.
338.7 – D’accord. Mais il manque la conclusion de ta parabole : le figuier, l’année suivante, a-t-il donné du fruit ? demande Simon le Zélote.
– Il n’a pas fait de fruit et on l’a coupé. Mais le cultivateur a été justifié d’avoir coupé un arbre encore jeune et florissant parce qu’il avait fait tout son devoir. Moi aussi, je veux être justifié pour ceux auxquels je dois appliquer la hache et que je dois enlever de ma vigne, où se trouvent des arbres stériles et empoisonnés : nids de serpents qui absorbent les sucs nutritifs, parasites, plantes vénéneuses qui gâtent leurs compagnons disciples ou leur nuisent, ou encore qui pénètrent par leurs racines envahissantes pour proliférer dans ma vigne sans être appelés, rebelles à toute greffe, entrés seulement pour espionner, dénigrer, stériliser mon champ. Ceux-là, je les couperai quand tout aura été tenté pour les convertir. Et pour l’instant, avant d’employer la hache, j’essaie les cisailles et la serpette de l’émondeur, j’élague et je greffe… Ah ! Ce sera un rude labeur, pour moi qui m’y emploie comme pour ceux qui le subiront. Mais il faut le faire, pour que l’on puisse dire au Ciel : “ Il a tout essayé, mais plus il les a taillés, greffés, déchaussés, fumés, suant à force de fatigues et pleurant des larmes de sang, plus ils sont devenus stériles et mauvais…
338.8 Nous voici au village, allez tous de l’avant chercher un logement. Toi, Judas, reste avec moi. »
Ils restent seuls et, dans la pénombre du soir, ils avancent l’un à côté de l’autre dans le plus grand silence.
Enfin Jésus dit, comme s’il se parlait à lui-même :
« Et pourtant, même si on est tombé dans la disgrâce de Dieu pour avoir contrevenu à sa Loi, on peut toujours redevenir ce qu’on était, en renonçant au péché… »
Judas ne répond rien.
Jésus reprend :
« Et si on a compris qu’on ne peut obtenir de Dieu le pouvoir, parce que Dieu n’est pas là où se trouve Satan, on peut facilement y remédier en préférant ce que Dieu accorde à ce que veut notre orgueil. »
Judas se tait.
Ils atteignent déjà la première maison du village. Jésus, comme s’il se parlait toujours à lui-même, ajoute :
« Et penser que j’ai souffert une dure pénitence pour qu’il se repente et revienne à son Père… »
Judas sursaute, lève la tête, le regarde… mais ne dit mot.
Jésus aussi le regarde… puis il demande:
« Judas, à qui est-ce que je parle ?
– A moi, Maître. C’est à cause de toi que je n’ai plus de pouvoir : tu me l’as retiré pour en donner davantage à Jean, à Simon, à Jacques, à tous excepté à moi. Tu ne m’aimes pas, voilà ! Et je finirai par ne pas t’aimer et par maudire l’heure où je t’ai aimé, en me déconsidérant aux yeux du monde pour un roi qui ne sait pas combattre, qui se laisse dominer même par la plèbe. Ce n’est pas ce que j’attendais de toi !
– Ni moi non plus de toi. Mais je ne t’ai jamais trompé, moi. Et je ne t’ai jamais contraint. Pourquoi donc restes-tu à mes côtés ?
– Parce que je t’aime. Je ne peux plus me séparer de toi. Tu m’attires et tu me déçois. Je te désire comme l’air pour respirer et… tu me fais peur. Ah ! Je suis maudit ! Je suis damné ! Pourquoi ne chasses-tu pas le démon, toi qui le peux ? »
Le visage de Judas est livide et bouleversé, fou, apeuré, haineux… Il annonce déjà, bien que faiblement, le masque satanique de Judas du vendredi saint.
Et le visage de Jésus annonce celui du Nazaréen flagellé qui, assis dans la cour du Prétoire sur un baquet renversé, regarde ceux qui se moquent de lui avec toute sa pitié pleine d’amour. Il parle, et on dirait qu’il y a déjà un sanglot dans sa voix :
« Pourquoi n’y a-t-il aucun repentir en toi, mais seulement de la haine contre Dieu, comme si c’était lui le coupable de ton péché ? »
Judas grommelle entre ses dents une vilaine imprécation…
338.9 « Maître, nous avons trouvé. Cinq à un endroit, trois à un autre, deux à un troisième et un seulement à deux autres endroits. Il n’a pas été possible de faire mieux, disent les disciples.
– C’est bien ! Moi, je vais avec Judas, dit Jésus.
– Non. Je préfère être seul. Je suis inquiet. Je ne te laisserais pas te reposer…
– Comme tu veux… Dans ce cas, j’irai avec Barthélemy. Vous, vous ferez ce que vous voudrez. En attendant, allons là où il y a le plus de place, pour pouvoir souper ensemble. »
[64] délivrés, en 186.7.