Daigne, Marie, nous délivrer de notre goût du mal

Daigne, Marie, nous délivrer de notre goût du mal

Ils allaient de leur pas de malheur et

de honte sur leur descendance

dans le bannissement de la chute,

mais ta voix éclatante s'élève,

relevant les hommes

de la chute

mauvaise.

ô tige verdoyante,

debout dans ta noblesse

comme l'aurore à son lever,

exulte à présent, réjouis-toi,

et nous les faibles, daigne

nous délivrer de notre goût du mal,

tends la main vers nous,

relève-nous.


Hildegarde de Bingen, La symphonie des harmonies célestes, 1175, De sancta Maria, 14.15, traduit du latin par R. Lenoir et C. carraud. Ed J. Million, Grenoble 2003, p. 77-79

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