L'arbre de la vie et l'arbre de la mort. Ève et Marie Nouvelle Ève. Enluminure.
Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, évêque d’Albano et docteur de l’Église, se livre à une réflexion sur le Christ et la Vierge Marie, nouvel Adam et Nouvelle Ève, artisans du mystère de la réparation après la chute du péché originel.
Saint Bonaventure adopte le traditionnel parallèle entre Ève et Marie, et voit en Jésus et Marie la réparation du péché d'Adam et Ève.
« Comme la chute s'est réalisée dans les deux sexes, - au début la femme, puis l'accomplissement par l'homme, de même, dans le mystère de la réparation, la femme, en croyant et en concevant, devait dans le secret débuter la victoire sur le démon, puis son Fils aurait accompli la victoire de manière manifeste... à la croix. »[1]
Saint Bonaventure enrichit le parallèle entre Ève et Marie par le parallèle entre Ève et l'Église.
« Comme Abel et ses descendants ont été formés d'Adam et Ève, de même du Christ et de son Église tout le peuple chrétien est formé. Et comme Ève est la mère d'Abel et de nous tous, de même le peuple chrétien a pour mère la Vierge. »[2]
[1] Saint Bonaventure, In III Sententiarum, d 12, a 3.
[2] Saint Bonaventure, De Donis Spiritus Sancti, collectio 6, 14 et 20.
-sur saint Bonaventure, docteur de l’Église (1221-1274), dans l’Encyclopédie mariale
-sur Marie dans l’histoire du monde, dans l’Encyclopédie mariale
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