L’Incarnation et le mérite humain

L’Incarnation et le mérite humain

Saint Bonaventure se demande si le grand évènement de l'Incarnation doit être considéré comme une pure grâce ou si la créature humaine a eu quelque mérite. Il distingue alors le mérite « merito congrui » de Marie, qui consiste à une adaptation à sa fonction maternelle mais qui n'est pas toutefois le « merito condigno », parce que l'Incarnation dépasse tout mérite[1] .


[1] In III Sententiarum, d 4, a 2, q.1-2.